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Mayence, Eclats de vie au bord du Rhin
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Mayence, Eclats de vie au bord du Rhin
6 avril 2010

Jó napot kívánok (Budapest 1ère partie)

Le dernier week-end de Mars, Clémence et moi avons fait une petite escapade à Budapest, la capitale hongroise.  Environ 1h30 de vol avec la compagnie Malev Hungarian Airlines, et nous atterrissons à Ferihegy, l’aéroport de Budapest.  Guillaume, un ami à moi qui vit là-bas depuis 6 mois (dans le cadre d’un VIE, comme nous à Mainz), vient nous chercher et nous conduit au centre ville. Premier contact avec la Hongrie et le hongrois : les transports en commun ! Heureusement que la plupart des annonces dans les bus et métros sont traduites en anglais, car la langue hongroise ne ressemble à aucune autre et ce n’est pas avec les trois mots qu’on a appris en 5 minutes dans l’avion qu’on va aller très loin…

Heureusement aussi, Guillaume a joué notre guide touristique pendant tout le week-end. Pour faire connaissance avec une ville, le meilleur moyen est de la parcourir à pied en long en large et en travers. Nos pieds s’en rappelleront ! Pour commencer, cultivons-nous ; voici quelques mots sur l’histoire de Budapest… (source : Wikipédia !)

Budapest est née de l’unification de deux villes sur les rives du Danube en 1873 : Buda sur la rive droite et Pest sur la rive gauche.  A l’origine, c’était un point de peuplement celte appelé Aquincum. Au IXème siècle, les Magyars, un groupe ethnique originaire d’Asie centrale, envahissent le territoire actuel de la Hongrie. Un siècle plus tard, en l’an 1000 (ça tombe bien !), la Hongrie est créée et son premier roi est couronné : Etienne 1er, canonisé sous le nom de Saint-Etienne (et que l’on retrouve sous la forme de nombreuses statues à Buda).

Au XVIème siècle, le pays tombe sous la domination de l’Empire ottoman. Pest tombe aux mains de l'envahisseur par le sud, en 1526. Buda, défendue par son château, connaît le même sort 15 ans plus tard. Malgré la perte de la majorité du pays, les Habsbourg restent rois de Hongrie et l’armée impériale austro-hongroise reconquiert les villes de Buda et Pest en 1686.

Unifiée en 1873, la ville de Budapest connaît une croissance rapide au cours du XXème siècle. Les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale causent la destruction de 74 % des habitations et de 97 % des usines. Sur les 250000 Juifs que comptait la capitale hongroise avant la guerre, au moins un tiers meurent dans les camps de concentration.  Un monument leur est dédié derrière la synagogue (la plus grande d’Europe).

De 1947 à 1989, la Hongrie est dirigée par un gouvernement communiste, période ponctuée par la l’insurrection de 1956, authentique mouvement de masse motivé par la haine du régime stalinien. Le soulèvement est rapidement écrasé par les chars soviétiques, provoquant la mort de milliers de personnes. Le pouvoir communiste tombe en 1989.

Budapest compte aujourd’hui 1,7 millions d’habitants répartis dans 22 arrondissements. Il y a 2,5 millions d’habitants dans l’agglomération. La ville est entourée de collines et possède des sources d’eau chaude qui en font une grande cité thermale (la prochaine fois, j’emmènerai mon maillot de bain). La vie culturelle y est intense : théâtres, universités, musées… et un grand festival de musique annuel pour les amateurs de rock, jazz, électro, métal : le Festival Sziget sur l’île d’Oduba au nord de Budapest. C’est là que mon cousin Pierre est allé l’année dernière.

La première étape de notre visite de la ville a été le grand marché couvert au bord du Danube (côté Pest), où l'on peut trouver quantité de produits typiquement hongrois (saucisses, jambons fumés, piments par milliers...). A l'étage, on peut aussi se restaurer sur le pouce dans l'une des nombreuses petites échoppes, et acheter des produits "d'art traditionnel" (vêtements brodés, assiettes peintes...) mais qui sont plus des attrape-touristes que de véritables oeuvres d'art. J'y ai malgré tout dépensé mes premiers Forints en me payant un magnifique stylo-bonhomme (ou bonne femme moustachue, on ne saura jamais), qui n'écrit même pas.

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Puis nous avons franchi le Danube par le pont de la Liberté et posé le pied à Buda. L'ascension de la colline de la Citadelle (Mont Gellért) nous a valu quelques courbatures le lendemain, mais le panorama là-haut en valait l'effort ! Nous avons rencontré notre première statue du vénéré St-Etienne (première d'une longue série !)

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L'ascension de la Citadelle n'ayant pas suffi à nous épuiser, nous avons entrepris de grimper la colline du Château royal de Buda - sans oublier toutefois de nous restaurer entre temps (pizza et bière, pas vraiment les spécialités hongroises mais on ne se sentait pas d'attaque pour le goulash). C'est l'ancien Château des rois de Hongrie, inscrit désormais sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Là encore, la situation du palais offre une vue splendide sur la ville. Un aigle portant une épée domine la colline, c'est lui qui aurait guidé les Magyars jusqu'en Hongrie.

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Nous avons ensuite poursuivi notre découverte de Buda en déambulant dans ses rues pavées. Nous avons rencontré au passage une nouvelle statue de Saint Etienne, un véritable aigle, une Trabant, et nous avons pu admirer d'autres vues très jolies sur Pest, de l'autre côté du Danube.

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Une Trabant (ancien modèle de voiture fabriqué en Allemagne de l'Est pendant l'ère soviétique)

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Vue sur le Parlement

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Commentaires
P
à Buda, ils disent que l'autre côté de la ville est moins grand...
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